3 questions à Hervé Lelarge
Partenaire historique de Femmes de Bretagne, Bpifrance soutient également l’association dans l’organisation du Prix Ecovisionnaires. Un événement qui met en lumière des initiatives innovantes et entrepreneuriales menées par des femmes engagées dans la transition écologique et sociale. Point de vue et impressions, avec Hervé Lelarge, Directeur régional de Bpifrance en Bretagne.
Comment Bpifrance accompagne l’entrepreneuriat en général – et l’entrepreneuriat féminin en particulier – au quotidien ?
Bpifrance est une banque spécialisée dans le financement de projets d’entreprises et dans l’accompagnement des dirigeants. Pour cela, nous sommes implantés au plus près des entreprises, dans les quatre départements bretons. Nous disposons d’une large gamme d’outils pour intervenir à toutes les étapes clés de la vie d’une entreprise : Garantie de prêts bancaires notamment en période de création ou de transmission, Financement de projets conséquents (immobilier, la croissance externe, production d’énergies renouvelables, capex ou flottes de véhicules…), Apport de fonds propres, Accompagnement des Dirigeants. Depuis peu, nous avons même intégré le financement de réseaux d’accompagnement, leur apportant une corde supplémentaire au bénéfice des entrepreneurs. C’est passionnant car nous ne rencontrons que des gens qui ont des projets !
Pourquoi soutenir Femmes de Bretagne et le Prix Ecovisionnaires ?
Femmes de Bretagne est un réseau que nous soutenons depuis ses débuts, avec bienveillance. Il a su fédérer un nombre très important de femmes, apportant comme Bpifrance un accompagnement aux dirigeantes et porteuses de projet. Ce rôle est très important pour lutter contre la solitude du dirigeant, apporter un œil neuf et du recul. Nous nous retrouvons dans ces valeurs, comme dans celles véhiculées par le Prix Ecovisionnaires. Ceux-ci mettent en avant des projets d’entreprises qui ont un impact social et environnemental, sont rentables, et ancrés dans nos territoires. Nos clients, ce sont exactement ce type d’entreprises. D’ailleurs, Bpifrance s’est saisi depuis peu d’une mission importante pour notre pays : celle de devenir la Banque du Climat. C’est-à-dire que nous voulons sensibiliser à la transition écologique, mais aussi financer les énergies renouvelables, favoriser l’émergence des green-tech, et agir à la mise en transition de toutes les entreprises.
Quel regard portez-vous sur les lauréates 2021 ?
Récompenser ces projets, c’est mettre un coup de projecteur sur des modèles qui peuvent donner envie à d’autres femmes de se lancer. Ce sont des exemples positifs qui montrent aux femmes, mais aussi aux jeunes filles dès l’école que l’on peut s’épanouir à son compte, que créer son entreprise cela ne représente pas tant de risque ! Ces lauréates nous montrent qu’il n’y a pas d’âge pour entreprendre, pas de parcours prédéfini. Qu’il ne faut pas nécessairement avoir fait HEC ou Polytechnique pour devenir cheffe d’entreprise ! C’est une passion ou une idée qui les a toutes amenées à se lancer, à oser. Elles inspirent toutes une belle énergie et je leur souhaite de se développer. Elles ont la capacité à créer à terme de belles PME ou ETI, et à embaucher, ce qui les fera encore grandir elles-mêmes. Si j’avais un mot d’ordre, je leur dirais : « vous avez osé vous lancer, ne mettez pas de barrières à votre croissance. Et continuez de croire en vous ! »
Je découvre
les femmes actives
du réseau