Valérie Deffry. Le goût des autres !
C’est le 1er avril prochain que Valérie Deffry espère pouvoir accueillir les premiers convives de son auberge de campagne, à Pléven, dans les Côtes d’Armor, entre Lamballe et Plancoët : un nouveau challenge à relever pour l’ancienne caviste des Vosges, née à Cognac, le jour de la Saint Vincent, le patron des vignerons et des taverniers… Il n’y a pas de hasard diront certains !
Elle l’avait toujours dit Valérie qu’ « un jour, elle reviendrait en Bretagne travailler dans le tourisme et qu’elle habiterait dans une maison en pierres avec des volets bleus. » Alors voilà, à la cinquantaine, la Charentaise d’origine, cinq ans durant Morbihanaise avant de devenir Vosgienne de cœur par amour, est désormais… Costarmoricaine. Et depuis bientôt sept ans, avec ses parents et son mari Pascal, elle habite dans une très belle longère au lieu-dit La Rompardais, à Pléven, où tous ensemble y dirigent une activité de chambres et table d’hôtes. « Il ne manque vraiment plus que les volets bleus !» s’amuse Valérie.
L’art et le plaisir de recevoir
Cette activité Chambres d’hôtes, ce sont les parents de Valérie qui l’ont démarrée en 2014. Et ce n’est qu’un an plus tard que leur fille viendra les rejoindre en Bretagne. Elle a vendue l’affaire familiale précédente, une épicerie fine et cave à vins à Arches, près d’Epinal, au sein de laquelle tous les trois ont travaillé, 20 ans durant. Dorénavant, Valérie est la n°2 dans une société de cosmétiques marins à base d’algues à Saint-Malo et les week-ends, elle bichonne ses Hôtes. En 2016, la maison dans les Vosges est elle aussi vendue. Le mari de Valérie, qui travaille maintenant dans la Sarthe dans la maintenance industrielle, est lui aussi partie prenante dans la nouvelle entreprise familiale. Mais, en 2019, lui et Valérie perdent leurs emplois respectifs. Ils doivent remettre sur la table leur projet de vie. « Nous étions certes heureux dans notre nouvel environnement mais professionnellement nous n’étions pas satisfaits. Alors, tout en recherchant de nouveaux emplois, nous avons développé l’activité des chambres d’hôtes en y ajoutant un gîte. A cette époque de ma vie, tout était bien emmêlé dans ma tête » se souvient Valérie.
Une cheffe aussi généreuse que sa cuisine
Janvier 2019, Valérie commence sa formation CAP cuisine par correspondance. Son projet se dessine : ouvrir sa table au plus grand nombre! Aussi, la maman d’Anthéa (27 ans) et de Raphaël (25 ans) va se décider à suivre fin 2019, une formation intitulée « Emergence de projets ». « C’est là que le projet s’est totalement mis en forme! « J’ai toujours été inspirée par une cuisine généreuse, “bourgeoise” à l’image de celle des mères lyonnaises, élaborée de produits de saison et locaux et je souhaite ouvrir une auberge de campagne avec de grandes tablées dans l’esprit des tables d’hôtes ! »
Depuis un an, la future restauratrice a commencé l’aménagement de sa future auberge, de ses extérieurs. « La crise sanitaire a retardé les travaux mais j’ai bon espoir de recevoir mes premiers convives le 1er avril prochain, une petite vingtaine pour débuter, mais une fois que j’aurai pris mes marques, j’espère pouvoir en accueillir jusqu’à 60 » s’enthousiasme Valérie qui, de sa vie riche de plusieurs expériences professionnelles, a retenu que « le plus important, c’est de toujours croire en soi quoi qu’il arrive ! » Une recette a consommer sans modération.
Gîtes et chambres d’hôtes à La Rompardais, 22130 Pléven.
Contact : larompardais@gmail.com ou 02 56 11 97 26