“3 questions à Eva Gaudin et Keren-Ann Mazodier, stagiaires chez Femmes de Bretagne”
En six ans d’existence, Femmes de Bretagne a, pour la première fois, accueilli deux stagiaires. Eva Gaudin et Keren-Ann Mazodier sont étudiantes rennaises, respectivement en commerce et communication. Tombées à pic, en pleine crise sanitaire, elles nous racontent comment leur intégration au réseau s’est transformée en un sésame pour leur vie future, qu’elle soit associative, professionnelle ou personnelle. Un retour d’expérience qui incitera, on l’espère, certaines jeunes femmes à rejoindre l’association.
- Présentez-vous ainsi que votre rôle au sein du réseau !
Eva : Je m’appelle Eva Gaudin et je suis actuellement étudiante en Master 1 du Programme Grande École de Rennes School of Business, l’école de commerce rennaise qui héberge le siège de Femmes de Bretagne. J’ai connu l’association via des rencontres avec des adhérentes, lors de précédents stages en structures d’accompagnement à la création d’entreprise. Au sein du réseau, d’avril à juin, j’ai étudié les besoins des adhérentes de l’association pour en adapter l’offre, au plus près de leurs attentes.
Keren-Ann : Je m’appelle Keren-Ann Mazodier et j’ai 18 ans. Pour clôturer ma première année de Bachelor à l’ECS Rennes (European Communication School), j’ai effectué mon stage chez Femmes de Bretagne, en même temps qu’Eva. J’étais alors chargée de la rédaction de contenu (écriture de portraits et témoignages en lien avec la crise sanitaire, remise en forme de la newsletter mensuelle) et des relations presse (listing de journalistes, communiqué de presse…).
- Quel bilan faites-vous de cette expérience chez Femmes de Bretagne ?
Eva : Mon expérience chez Femmes de Bretagne s’est déroulée en télétravail. Néanmoins, j’ai très bien vécu la distance physique car l’équipe salariée (Caroline et Virginie) ainsi que les coordinatrices ont su transmettre leur bienveillance, à travers leur écran. Keren-Ann et moi-même avons été accompagnées tout au long de notre stage, sans que la distance ne se transforme en contrainte. Évoluer au sein de la communauté Femmes de Bretagne m’a été très enrichissant, notamment grâce à de belles rencontres (virtuelles). Je retiens de cette expérience la morale suivante : ensemble, nous sommes plus fortes !
Keren-Ann : Je pense qu’on a toutes deux appris énormément, sur le plan professionnel comme sur le plan humain. Personnellement, j’ai vécu cette expérience comme une mission utile socialement. Mon stage a su répondre à mes envies d’engagement, à 200%. J’aime le fait de tendre la main à toutes ces femmes qui fourmillent d’idées. Femmes de Bretagne les révèle, en leur donnant les clés pour réussir. Un coup de pouce, voire même un coup de boost, ça peut tout changer ! En terme de travail, j’ai adoré interviewer. Contacter mes interlocuteurs, poser des questions ciblées en respectant le format imposé : cet exercice de style était formateur ! Ce stage, c’était comme un voyage initiatique, court mais intense. J’ai pris confiance en moi et je suis sortie de ma coquille. C’est ça la force du réseau, non ?
- Femmes de Bretagne, en un mot, ça donne quoi ?
Eva : Femmes de Bretagne m’évoque le mot « partage ». En effet, tous les instants que j’ai pu vivre auprès des Femmes de Bretagne ont été des temps riches en échange. Partage de ressentis, de connaissances, de compétences : les femmes que j’ai rencontrées souhaitent toutes s’entraider, évoluer et s’inspirer mutuellement !
Keren-Ann : Sororité, un mot que je croyais “fourre-tout”, qui prend pourtant tout son sens une fois que l’on est immergé.e dans un lieu d’influence bienfaisant, comme Femmes de Bretagne. Se serrer les coudes et se “tirer vers le haut”, entre femmes, voilà ma définition !
Eva et Keren-Ann souhaitent remercier Caroline Roger-Moigneu (directrice de l’association) et Virginie Leclerc (responsable de la coordination réseau) pour leur patience et leur sensibilité durant ce stage, à jamais particulier ! Un grand merci à Florence Beauvois également, membre du conseil d’administration, pour avoir offert à Keren-Ann cette véritable « rampe de lancement ». Les deux étudiantes espèrent qu’à l’avenir, les jeunes femmes seront plus nombreuses à rejoindre des réseaux solidaires féminins. « C’est une aubaine pour celles qui veulent développer leur activité / projet, ou même partager et réseauter » concluent-elles. Elles même ont sauté le pas en devenant bénévoles de l’association. L’aventure continue donc, pour le plus grand plaisir du réseau Femmes de Bretagne qui leur souhaite la bienvenue !