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Daria Brileva, accompagnatrice de séjours jeûne et randonnée

Lorsqu’ils n’explorent pas la nature, les cinq « invités » de Daria Brileva se ressourcent au rez-de-chaussée de son domicile de Tréflévénez (29), une grande bâtisse en pierre qui fut tour à tour un moulin à eau, une discothèque et une crêperie.

« Vous entendez le bruit de la source ? C’est une maison qui garde une énergie positive » proclame l’accompagnatrice de jeûne diplômée en désignant la roue du moulin de Kervézellou puis la Vierge Marie sur le haut de la façade, et enfin l’étang. Daria Brileva a 22 ans lorsqu’elle quitte Moscou pour la région parisienne dans le but d’apprendre notre langue. « J’étais une jeune fille amoureuse de la France, de sa culture et de sa nourriture ! » Elle exerce pendant treize ans dans la gestion d’entreprise et les ressources humaines avant de changer de cap avec son mari. C’était en 2020, deux mois avant la crise Covid. « Je voulais créer quelque chose en lien avec le bien-être.

Quand j’ai vu ce lieu en Bretagne, je me suis dit que c’était un endroit parfait pour ouvrir des parenthèses et s’évader de la vie citadine. Nous n’avons pas de voisin, à part les écureuils, et les oiseaux ».

"Je m’inspire des parcours des adhérentes de Femmes de Bretagne"

Daria Brileva devient donc sa propre patronne. Son mari l’épaule pour diverses tâches. « En tant qu’entrepreneure, on est femme à tout faire pour la communication, la gestion de l’agenda, l’accompagnement… C’est plus difficile que d’être salariée, mais c’est intéressant ». Le réseau Femmes de Bretagne lui donne de la force, de l’enthousiasme pour réaliser son rêve. « Je like souvent les photos des portraits et je m’inspire des cas des autres adhérentes ».

Daria Brileva offre d’ailleurs une réduction de 50 € sur les séjours bien-être d’une semaine, aux membres du réseau Femmes de Bretagne.

"On est plus reposé, on a les idées claires pour prendre une décision"

Ce sont en général des femmes qui, attirées par le cadre champêtre et la personnalité de Daria, réservent dans le gîte. « Nous commençons la journée par du réveil musculaire avant de randonner sur les sentiers côtiers ou en forêt pour ouvrir les poumons et améliorer la circulation sanguine ». L’après-midi, chacun vaque à ses occupations (sieste, lecture…) et le soir, elle anime un atelier en lien avec la naturopathie ou l’alimentation. Les bienfaits du jeûne ? « Des études montrent que les inflammations articulaires diminuent au bout de quatre ou cinq jours. Le physique et le mental sont liés et se purifient. On a les idées claires pour prendre une décision ».

"Le corps puise dans ses réserves de graisse corporelle"

L’hôtesse prépare matin et soir un jus de légumes et un bouillon, biologique et local. Quelques jours avant leur arrivée, elle questionne ses invités sur leurs habitudes alimentaires et sportives pour s’assurer que tout se passera bien. Le jeûne est contre-indiqué en cas d’anorexie car « le corps puise dans ses réserves de graisse corporelle ». En général, une semaine de pratique ne pose pas de souci y compris pour la randonnée.

En Russie, jeûner est un art de vivre. Il s’exerce en centre ou à domicile. « J’ai fait un premier jeûne de 16 jours lorsque j’avais 21 ans, se souvient Daria Brileva. C’est comme se brosser les dents, ça fait partie de l’hygiène de vie, on se sent bien après ». Et la sensation de faim ? « Quand ça gargouille, on prend un verre d’eau ou une tisane, et ça ne gargouille plus ! »

Le Moulin du Jeûne de Tréflévénez est agréé par la Fédération Francophone de Jeûne et Randonnée (FFJR). Il devrait déménager l’an prochain dans l’ancien presbytère de la commune.

Cet article a été réalisé en partenariat avec RCF Finistère : Écouter l’émission

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