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Anne-Laure Le Barazer : L’éternelle chercheuse en bien-être

Anne-Laure Le Barazer assume sa différence. Première à avoir créé des cours de Qi Gong en breton, elle vient de lancer son activité : elle propose des ateliers inspirés du Qi Gong, mais pas seulement. Trois questions à celle qui se qualifie « d’éternelle chercheuse » en bien-être.

Anne-Laure Le Barazer a de grands yeux clairs qui expriment la sincérité de sa démarche, en adéquation avec les valeurs de la femme qu’elle est devenue, « 100 % honnête ». Elle choisit posément ses mots pour répondre aux questions.

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer votre activité ?

Tout remonte aux années 2000, quand, à la suite d’une mauvaise chute, j’ai souffert d’une entorse et de tendinites à répétition. J’ai alors cherché comment améliorer mon bien-être et mieux comprendre mon corps. J’ai essayé, un peu par hasard, le Qi Gong, et, dès le premier cours, j’ai ressenti un mieux-être général. Une révélation ! Dès lors, je me suis passionnée, enchaînant cours et stages. Mais c’est resté une occupation personnelle durant plusieurs années. Le véritable déclic, je l’ai eu il y a huit ans, tandis que je faisais des visites commentées en breton pour la LPO (Ligue de protection des oiseaux). J’y ai retrouvé des enfants que j’avais précédemment connus, et qui paraissaient toujours, des années plus tard, mal dans leur peau. Cela m’a touchée. J’ai décidé de devenir formatrice en Qi Gong. Peut-être pourrais-je ainsi les aider ? Le Qi Gong m’apportait tant. J’ai choisi une école professionnelle à Nantes et, dès la 3è année de formation, j’ai commencé à enseigner dans le Trégor. J’ai notamment proposé au Centre culturel breton de Lannion de mettre en place du Qi Gong en breton, ce sera finalement un cours bilingue breton/français.

En parallèle, j’ai suivi de nombreux stages de bien-être pour m’initier à différentes techniques, dont le mouvement libre. Je me suis aussi lancée dans un périple à travers la France, riche en expériences et rencontres. De retour dans le Trégor, j’ai accepté un travail à mi-temps, mais j’y trouvais de moins en moins mon compte. J’ai alors décidé, en octobre 2021, de relancer mon activité dès que possible. C’était le bon moment, comme la suite logique de mon parcours. Je souhaitais me sentir, dans mon travail, pleinement en adéquation avec mes aspirations et mes valeurs. Jai créé moi-même le site internet et les flyers. Et jai proposé les premiers ateliers cet été, en extérieur. Pour cette rentrée, j’anime des cours inspirés du Qi Gong, des séances de relaxation bilingue breton/français et des ateliers adultes-enfants, ainsi qu’un « papote-thé » pour initier des échanges sur le bien-être et la confiance en soi.

Comment comptez-vous développer votre activité ?

Je me démarque de l’offre existante. J’anime des ateliers bilingues en breton, mais surtout, je propose des séances issues de différentes techniques. J’ai besoin de liberté, alors j’en laisse aux participants.

Je vais continuer à « pousser des portes » et à me faire connaître, notamment auprès des associations de personnes handicapés ou des structures accueillant des personnes âgées. Les pratiques assises offrent également beaucoup d’intérêt. J’invite tout le monde à franchir le pas et découvrir ce que je propose.

Pourquoi avez-vous adhéré à Femmes de Bretagne ?

J’ai découvert l’existence de Femmes de Bretagne par hasard, au gré de mes pérégrinations sur Facebook, juste au moment où je souhaitais faire de nouvelles connaissances, élargir mon réseau et mettre en place mon activité. J’ai participé à des ateliers très enrichissants, notamment sur les aspects juridiques. Femmes de Bretagne permet aussi de nombreuses rencontres. Nous avons à apprendre des expériences des autres.

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