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Myriam Lepel

La 2ème édition du colloque national sur la bienveillance, OhHappyBreizh, aura lieu le 17 septembre au Roazhon Park, organisé par l’Association Nationale pour une société Solidaire, Active et Bienveillante, ANSAB, qui prône la bienveillance  grâce à différents intervenants de tous horizons. Myriam Lepel, directrice de Strelitzia, en est la vice-présidente. Portrait d’une femme solaire et enthousiasmante.

Myriam a grandi à Rennes et est l’aînée d’une famille de trois enfants. Son papa est d’origine martiniquaise, sa maman bretonne : « une famille biculturelle, c’est une richesse, j’en suis particulièrement fière ». Après une scolarité dans les établissements de Rennes et de Cesson, elle entre en fac d’espagnol à Rennes 2 : « je voulais faire des études de communication interne, mais je n’ai pas été prise à l’IUT information-communication ». Elle change alors son fusil d’épaule et s’oriente vers un BTS action commerciale en alternance avec Maaf Assurances, qui l’engage ensuite sur la voie bancaire, « complètement à l’inverse de ce que j’étais. Plus jeune, tous les métiers de la création et de l’imaginaire m’intéressaient. À l’école, on me reprochait d’être rêveuse, toujours dans la lune. J’étais une petite fille timide et sage. » 

La voilà qui entre à la Caisse d’Épargne de Fougères, puis déménage sur la place Hoche, puis Kennedy à Rennes. Elle y reste 15 ans. Le métier s’avère, au départ, riche intellectuellement : « on rencontre plein de personnes différentes et puis j’ai appris à m’organiser, à avoir une certaine rigueur… J’aimais accompagner mes clients sur leurs projets de vie, leur premier prêt immobilier, le prêt pour les études des enfants… » « j’aimais beaucoup mes collègues, l’ambiance en agence était bonne ». Mais, bientôt, le goût n’y est plus. En 2008 le groupe fusionne avec les Pays de la Loire « et l’entreprise change en termes de valeurs et de conditions de travail. Je n’étais plus en adéquation avec l’orientation stratégique ». En 2016, elle devient pourtant manager : « cela a été une vraie révélation. J’aime mettre en lumière ce qu’il y a de mieux en chaque personne. J’adore manager, transmettre, voir grandir. C’est pour cela que je prends des alternants aujourd’hui. Les jeunes sont inspirants, rafraîchissants et quand ils sont motivés, ils ont une énorme force de travail. Et puis, ils ont une vision du monde qui nous permet de nous réajuster. J’aime beaucoup travailler avec eux. » Une étape qui la révèle en tant que personne, mais Myriam ne se retrouve plus dans ses valeurs. Elle décide alors de quitter l’entreprise.

Entre temps, en 2016, elle a créé « Sunday Club », pour organiser des événements de danses latines le dimanche. L’idée est aussi de créer du lien social. Elle voit alors que l’événementiel lui correspond parfaitement. Pour aller plus loin, elle se lance dans Strelitzia, « l’agence humainementielle », qui tire son nom du nom latin de la fleur oiseau de paradis, symbole de joie et de liberté ». Elle crée son entreprise en février 2020, mais la Covid passe par là : « on a alors développé les événements digitaux, la partie offre de l’entreprise, fait de la prospection, de la communication et j’ai pris le temps de bien former Éloïse, mon alternante ». 

La mission de Strelitzia ? « Le bien-être et la cohésion, pour plus de performance en entreprise. Il y a une partie conseil où on diagnostique, on questionne les salariés. Et puis, on élabore des animations, on teste… Il y a aussi une partie événementielle à la carte, on peut s’occuper de l’anniversaire d’une entreprise, d’un séminaire, de team building… tout ce qui crée du lien. Et tout ce qui amène du bien-être aussi, en proposant du yoga, de la sophrologie, des formations au développement personnel. » Myriam peut compter sur environ 70 prestataires référencés. Et quand on l’interroge sur ce qu’elle aime dans le fait d’entreprendre, la réponse fuse, immédiate : « La liberté ! Strelitzia c’est vraiment la symbolique de ma liberté retrouvée, celle de créer, d’entreprendre, cela a été une libération ! Je me sens en totale harmonie avec mon entreprise. Et je m’aperçois que je reviens à l’essence de ma personnalité, celle de la petite fille rêveuse et créative. » Adhérente Femmes de Bretagne depuis janvier dernier, elle a animé un atelier sur l’animation d’un réseau local professionnel. « J’aime être entre femmes, j’aime la bienveillance et la solidarité des femmes entre elles. » Et ce qui la motive à soutenir l’entrepreneuriat au féminin ? « C’est de donner de l’énergie à celles qui n’osent pas. Témoigner qu’il faut de l’audace, qu’il faut se dépasser, persévérer et qu’on peut y arriver… En termes d’épanouissement ce n’est que du bonheur ! »

Outre l’ANSAB, Myriam est également engagée auprès de PH7, qui accompagne les adolescents dans leur orientation. « J’aime entourer les jeunes. » On y revient… Et quand elle ne travaille pas, Myriam s’adonne à sa passion, la danse latine ! De la salsa, du merengue, de la bachata. Elle s’occupe beaucoup de sa famille aussi, de son fils Evan, 13 ans et demi, de sa belle-fille Inès 18 ans, court… mais prend toujours le temps de rêver ! 

Femmes de Bretagne est partenaire de la 2ème édition du colloque sur la bienveillance au travail, OhHappyBreizh, qui aura lieu le 17 septembre prochain à Rennes.

https://ohhappybreizh.fr/