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3 questions à Anne Samek

Anne Samek

Lancé en 2018, le prix Eco-visionnaires récompense des projets innovants portés par des femmes entrepreneures. Le point avec Anne Samek, directrice communication Suez Grand Ouest, entreprise marraine du prix. Le compte à rebours pour la deuxième édition est ainsi enclenché !

Pourquoi parrainer le prix Eco-visionnaires ?

J’avais pris contact dès 2016 avec Marie Eloy, fondatrice de Femmes de Bretagne. Le prix Eco-visionnaires était en genèse. Nous avons souhaité le parrainer car il était complètement en phase avec les valeurs de Suez et notre cœur d’activité. C’était très enrichissant d’être à la création d’un prix, de définir collectivement son fonctionnement, son champ d’application, la résonnance qu’on voulait lui donner. Un moment extrêmement riche humainement. Le plus important, c’était le fait que l’on associait les valeurs de développement durable à la viabilité économique. Cette double composante était assez originale. 


Le critère femme a joué également. Les femmes ont tendance à créer des entreprises qui correspondent à leurs valeurs mais ont une réelle difficulté à y associer cette notion de modèle économique, à parler d’argent, à entreprendre le développement… Nous avons trop souvent le réflexe de nous interroger sur notre propre légitimité à vouloir un poste, à l’avoir, à créer une entreprise, à aller voir les banques… ce syndrome de l’imposture est très prégnant ! Associer la dimension femme donnait encore plus ce caractère à ce prix : femmes plus développement durable plus modèle économique, c’est unique !

En quoi ce prix correspond-il aux valeurs de Suez ?

La raison d’être de Suez est « Agir pour un environnement durable dès maintenant ». Quand on dit « agir », avec le prix Eco-visionnaires qui récompense des actions concrètes de création d’entreprise, on est bien dans de l’action. Pour l’environnement durable, on est complètement en phase avec la dimension de développement durable du prix. Dans environnement durable, Suez entend les notions strictement environnementales, mais aussi toutes les notions de respect, de diversité, d’égalité femmes-hommes. C’est d’une cohérence absolue.

Vous partez en Ile-de-France, quelle image gardez-vous de l’entreprenariat au féminin dans le grand ouest ?

Le premier mot qui me vient c’est solidarité. Je trouve que c’est extrêmement fort en Bretagne. Cela fait partie des socles de cette région. Il y a à la fois une notion de foisonnement, de solidarité, de sincérité, de réelles convictions autour des projets qui sont menés et avec, je pense, une place encore forte à prendre pour cet entreprenariat au féminin. Il y a beaucoup de talents féminins qu’on doit faire émerger en Bretagne. La relève existe, il faut qu’elle trouve encore plus sa place avec l’idée de pouvoir basculer de modèles entrepreneuriaux de très petites entreprises à des modèles plus ambitieux. De plus, on a peut-être une structure économique bretonne qui est pour l’instant encore trop tenue par des hommes. Alors que l’envie, la sincérité, l’implication, l’imagination, le talent, existent, il faut aider à développer les modèles. À travers ce prix, je me suis impliquée modestement dans la mise en valeur de ces initiatives portées par Femmes de Bretagne.