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Apprendre l’anglais avec Marjorie Clifton. Oser parler en anglais en s’amusant pourrait être l’adage de Parcours Anglais, l’entreprise de Marjorie Clifton. Elle s’est installée dans sa belle maison bretonne située à Corseul, un petit village près de Dinan.

L’ambiance est chaleureuse, décontractée. Un sapin de Noël trône au milieu de la pièce. Marjorie vient de terminer un cours d’anglais avec son élève, une jeune fille de 14 ans. En la raccompagnant, elle lâche un « good bye, see you soon ! ». Cela fait maintenant plus d’un an que cette écossaise a posé ses valises à Corseul avec ses filles et son conjoint. Entre elle et les langues, c’est d’abord une histoire de passion. « Cela me permet d’accéder à une autre culture et découvrir un peuple », confie-t-elle.

La passion des langues et l’amour de la France

Durant ses études à l’université Saint Andrews en Ecosse, Marjorie se lance naturellement dans l’apprentissage des langues étrangères. « J’ai débuté ma vie professionnelle dans le secteur de la communication et du marketing, ce qui m’a donné la chance de beaucoup voyager, en Europe notamment, explique-t-elle. Mais à la naissance de mes filles, j’avais envie de plus de stabilité ». Marjorie devient alors professeur de langues et donne des cours de français et d’allemand aux adultes, puis aux collégiens et lycéens en Angleterre. Elle s’installe ensuite en France durant 2 ans ½ avec ses filles de 3, 6 et 9 ans. « J’avais à cœur de vivre ici par amour de la France et pour que mes filles deviennent bilingues elles aussi, précise Marjorie. Et puis j’adore l’accent des Français ! ». Elle crée son activité en France en tant que formatrice d’anglais et travaille pour le service de la formation continue de la Chambre de Commerce de Saint-Malo. Après cette expérience, elle repart en Angleterre dans la maison familiale, près de Guildford au sud de Londres, puis revient en France. « Après le vote du Brexit, et le fait que notre fille aînée soit étudiante à Rennes, nous avons eu la volonté de nous réinstaller pour de bon à Corseul en 2018 », avoue-t-elle.

S’amuser et prendre plaisir pour apprendre

« Pour développer mon activité, il y a plus de potentiel ici qu’en Angleterre, car les français ont besoin de parler anglais pour voyager ou pour leur travail », constate Marjorie. Elle met à profit ses compétences en commerce et marketing « pour affiner sa stratégie de communication et son offre ». La plaquette de Parcours Anglais annonce « Réussir votre parcours professionnel avec une formation anglaise efficace et fun ». Marjorie est convaincue qu’il faut prendre du plaisir pour apprendre. Elle utilise des méthodes d’enseignements ludiques. « Avec mes jeunes élèves, je crée des petites saynètes ou leur propose des jeux de rôle pour qu’ils apprennent en s’amusant et se lâchent plus facilement à l’oral ». Avec les adultes, elle choisit des thèmes qui les intéressent pour ensuite engager des conversations. « J’essaie de convaincre mes élèves de se libérer de leurs peurs. Il faut oser pour s’exprimer à l’oral mais une fois franchi cette barrière, on se sent libre ». Marjorie propose à ses clients des cours sur mesure, en présentiel ou à distance, individuel ou collectif, en fonction des souhaits et besoins. Des immersions sont possibles en Bretagne ou en Angleterre. Prochainement, ses cours seront visibles sur le site internet de « mon compte formation », permettant de les faire financer par le droit à la formation professionnelle.

Echanger et développer son réseau en anglais

Marjorie intègre le réseau Femmes de Bretagne en janvier 2019. « Le réseau m’a aidé à trouver de nouvelles idées et à identifier mes priorités, assure-t-elle. Et puis, je trouve que les femmes se soutiennent davantage ». Depuis quelques mois, elle a été nommée coordinatrice d’anglais pour le réseau dans les Côtes d’Armor. Dans ce cadre, elle animait en novembre dernier une rencontre « Networking in English » à Corseul avec une quinzaine de femmes adhérentes. « L’objectif pour cette première rencontre était d’échanger ensemble en anglais et de réfléchir à de nouvelles actions », précise-t-elle. Ainsi, de nouvelles idées ont émergé pour le premier trimestre 2020, notamment un atelier sur l’agilité interculturelle. « Pour l’animer, je suis en lien avec une amie coach anglaise, Kay Watson. Cet atelier s’adressera aux femmes qui travaillent avec des partenaires ou des clients étrangers ». Soyez en certaines, avec Marjorie, cette prochaine rencontre se fera sous le signe de la convivialité et du plaisir partagé !